AVEC LE TEMPS

Avec le temps (con el tiempo) es una preciosa cancion basada en un poema de Leo Ferre que ha sido interpretado por distintos artistas a lo largo de los años. Entre ellos el propio autor
He elegido la version de Belinda Carlisle, a pesar de no ser la mas purista, por el sentimiento que transmite en su interpretacion.

Merece la pena leer despacio y escuchar sintiendo.

CON EL TIEMPO

Leo Ferre

Con el tiempo,
Con el tiempo , todo se va

Se me olvida tu cara, se me olvida tu voz,
Y el corazón no late más, no tengo explicación,
La vida es así, no hay nada más

Con el tiempo,
Con el tiempo , todo se va

El amor que adoramos
El amor que intuimos a través de una mirada
Y que adivinamos entre palabras bellas
Y de un juramento, que viene y se va
Con el tiempo, todo se desvanece

Con el tiempo,
Con el tiempo , todo se va

Incluso los mas formidables recuerdos cambian su imagen
Entre las galerias iluminadas por rayos de muerte los busca
Cada sábado noche cuando la ternura se queda completamente sola

Con el tiempo,
Con el tiempo ya, todo se va
los que creian estar enfermos
los que ofrecían al viento sus joyas
vendiendo su alma por nada
Los que se arrastraban como perros
Cuando el tiempo les iba bien

Con el tiempo,
Con el tiempo ya, todo se va
Se olvidan las pasiones y se olvidan las voces
de la gente
que no decían :
no regreses demasiado
tarde y sobre todo no cojas frio

Con el tiempo,
Con el tiempo , todo se va

iMe siento cansado, como un viejo caballo,
Me siento con frío, en una camita extraña
Me siento muy solo pero tranquilo
Me siento confuso, por los años perdidos

Con el tiempo, ya no hay amor

AVEC LE TEMPS

avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix

le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller

chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
entre les mots, entre les lignes et sous le fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
avec le temps tout s'évanouit

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va

mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
avec le temps, va, tout va bien

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus

Este post va dedicado a mi buena amiga Capri

H. Chinaski

Fotografia tomada del blog El Relente del Silencio